Partageons les bonnes idées.
Nous sommes heureux de partager avec vous l’information que Esteban Peña nous a fait parvenir. Nous avions parlé de lui dans le blog il y un an, juste avant le 14 juillet. Je suis sur que la date de début de cette exposition n’est pas un hasard. On a envie de partager nos pensées et l’invitation “La chair du Monde” pour rester ensemble ce 14 juillet 2018.
Télécharger l’invitation en cliquant sur l’image ici.
« LA CHAIR DU MONDE »
Exposition de peintures et dessins de Esteban Peña Villagran, artiste d’origine chilienne établi à Nice depuis 2012. Présent sur la Promenade des Anglais le soir de l’attentat, Esteban Peña Villagran a senti le besoin de s’engager dans ce projet artistique, pour rendre hommage aux victimes.
Naissance du projet pictural
Cette exposition a pris vie après l’attentat, comme un moyen pour moi de respirer et de transmettre un nouveau souffle de vie. Mon devoir en tant qu’artiste est d’offrir cette exposition à qui veut regarder la vie en face. L’art récupère l’énergie créatrice, pour nous transformer. Pour ma part, je suis plus sensible, plus réceptif, et plus conscient que jamais que
l’art doit nous donner de l’espoir en nous soignant.
«Quand j’ai commencé les premières peintures au pastel à huile pour cette exposition, j’ai imaginé représenter des visages, des mains, comme un sentiment de donner-recevoir, d’offrir-accompagner à ma manière, avec mon lien affectif pour les victimes. J’ai voulu sentir leurs visages et leurs sourires.
Mes armes sont les pinceaux, mon combat c’est d’utiliser mes peintures comme révélateur du rêve et de l’imaginaire. La mémoire de ce qui a été vécu mais qui conduit vers une résilience de vie en couleur dans le temps présent d’aujourd’hui »
Les pastels
J’ai toujours travaillé la matière du pastel à huile, elle seule me guide et m’accompagne à chaque étape de mon travail.
Mon envie est de me rapprocher des premières pigmentations, de la première manière de tracer et de peindre, dans la simplicité des choses et dans l’acte de faire ; j’aime l’art archaïque.
Les pastels sont nés de ma première pensée envers les victimes, des mains qui les approchent, les accompagnent, les accueillent.
La couleur de mes pastels transmet l’émotion qui rend toujours plus vivantes ces notions d’humanité. Représentations à travers le symbole des « mains » tel un élément qui invite, rassemble et accueille chacun dans sa douleur.
Les pastels sont des personnes, des visages, des corps : « ils sont nous tous ».