Partageons les bonnes idées.
Nous avons trouvé un intéressant article sur la société chilienne écrit dans la presse du Québec, quelques jours seulement après le 18 octobre. A lire attentivement, c’est un exemple de ce qui arrive lorsqu’on “laisse tomber” le service public.
Agnés Gruda pour LA PRESSE
Chili: la fin des illusions
“Considéré comme un exemple de réussite économique en Amérique latine, le Chili est en ébullition depuis huit jours. Au-delà de la hausse du prix des billets de métro à Santiago qui a servi de bougie d’allumage au mouvement de révolte, les manifestants ciblent l’ensemble de la classe politique et tout un système en place depuis la fin de la dictature, il y a 30 ans.”
“Le diagnostic est tombé en 2014 : la femme de Herman Carvajal, Victoria, souffrait d’un cancer neuroendocrinien. La nouvelle a fait l’effet d’une tonne de briques s’abattant sur ce couple de Chiliens dans la jeune vingtaine.
Pas question, en tout cas, d’envoyer Victoria se faire soigner dans le système de santé public, réputé pour son manque de ressources. Passer par le réseau public, c’est risquer de mourir avant de recevoir les premiers soins, estiment les Chiliens.
Alors, Victoria et Herman se sont tournés vers le réseau privé, qui a réussi à neutraliser la maladie – tout en les enterrant sous une montagne de dettes. Comme beaucoup de leurs compatriotes, ils ont organisé des bingos, des tirages et des « soirées hot dogs » pour rembourser la facture d’hôpital…”
Lire tout l’article
Source : lapresse.ca
La Presse est une institution québécoise indépendante dans une structure à but non lucratif qui vole désormais de ses propres ailes.