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Les couleurs de la mémoire

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Henri Cartier Bresson

Partageons les bonnes idées.

Par Maria Reyes.

HENRI CARTIER-BRESSON, LE PHOTOGRAPHE PARISIEN PAR EXCELLENCE

Il n’est pas nécessaire de présenter le photographe français Henri Cartier-Bresson, considéré comme “l’œil d’un siècle”. Sa longévité (1908-2004) lui a permis d’assister aux grands événements historiques du XXe siècle, de la guerre civile espagnole, à la victoire de Mao Tsé Toung, en passant par la mort de Staline.

L’enjeu du Musée Carnavalet, en partenariat avec la Fondation Henri-Cartier-Bresson, est de représenter l’Artiste avec un grand A à travers son œuvre considérable, avec l’exposition “Henri Cartier-Bresson – Revoir Paris” du 15 juin au 31 octobre.  L’exposition se compose de différentes salles correspondant aux différentes étapes de la carrière de l’artiste, et suit une certaine chronologie. 

L’œil de Paris

Dans la salle Paris, le Creuset artistique, le photographe montre sa passion pour la Ville Lumière et ses environs, comme Aubervilliers. 

Son premier exploit a été de refuser de suivre les traces de ses parents, qui avaient fait fortune dans le commerce et l’immobilier, et qui lui avaient assuré une vie confortable. Malgré les réticences de son père, il se forme auprès du peintre André Lhote, avec lequel il développe une passion pour les figures géométriques, présentes dans son œuvre.

Le spectateur découvre, avec une certaine émotion, son appareil photo, un Leica 50mm, plus léger que les appareils de l’époque, qui lui permettait de se balader pendant des jours, toujours à la recherche du bon moment. 

Leica 1 numéro de série 20562

Maître de la lumière et de l’espace, il a dépeint les visages des premiers congés payés en France, avec la joie et l’innocence de la classe ouvrière et de la classe moyenne, inconscientes de la douleur et de la souffrance de la Seconde Guerre mondiale qui allait éclater quelques années plus tard.

L’œil de l’histoire

HCB a couvert les événements historiques aux quatre coins du monde, mais aussi dans sa France natale avec la libération de Paris en août 44. Dans la salle Libération de Paris, on observe la Tour Eiffel en grand plan général, entourée de la fumée des combats, on aperçoit également des foules qui sont descendues dans les rues, poings levés, pour célébrer la victoire, avec des visages de gens soulagés et en liesse.

Un autre événement parisien qui l’a particulièrement marqué est la révolte de Mai 68, présente dans la salle “Attentif aux révoltes”, qui a été menée par une jeunesse avide de changement, qui a affronté la police sans crainte.

Son intérêt pour l’histoire va de pair avec son engagement idéologique antifasciste et de gauche, qu’il partage avec d’autres amis artistes, tels que Robert Capa, Picasso et Louis Aragon. 

L’œil des portraits

Outre le photoreportage et ses portraits de Paris, HCB est également connu pour avoir photographié de nombreuses personnes célèbres. Dans la salle Portraits, les portraits, de petit format, sont réalisés à l’intérieur et à l’extérieur, mais dans tous les cas, le travail de la lumière est minutieux. Le visage de Jean-Paul Sartre fumant la pipe sur le célèbre Pont des Arts semble être imprégné d’éternité. 

L’œil géométrique

L’influence de son mentor, le peintre André Lhote, et celle de ses amis surréalistes est marquée dans la salle Géomètre du vif.

C’est une période de grande production photographique, qui coïncide avec la création, avec d’autres artistes, de la célèbre agence Magnum. Dans cette pièce, HCB démontre ses compétences et son goût pour la géométrie urbaine, en photographiant des compositions captivantes, où chaque élément fait partie d’un puzzle improvisé.

Le nouveau regard

Après les émeutes de mai 1968, HCB décide de s’éloigner de l’agence Magnum et passe un an à observer ses compatriotes. Il retrouve la légèreté de sa première période, avec une approche cependant plus assumée et plus paradoxale. Dans la salle Changement de cap, le photographe est toujours intrigué, 40 ans plus tard, par l’être humain, mais l’aspect social ressort ; il s’interroge sur l’urbanisation de la capitale et de sa banlieue, sur le développement qui laisse toujours certaines personnes oubliées, en marge de la société. 

L’œil dessiné

Dans la dernière salle, Finir en dessin, nous découvrons une autre perspective de l’artiste à travers une série de dessins. Un autre monde nous est présenté, un monde plus calme, sans mouvement, sans personne. Depuis son appartement de la rue de Rivoli, HCB pouvait passer des heures à dessiner le jardin des Tuileries, qui l’inspirait tant. Pour une fois, il n’était plus nécessaire d’errer, ni de marcher pendant des heures. 

En sortant de cette exposition, le spectateur a presque l’impression d’avoir partagé un café avec l’artiste. L’artiste a réussi à l’impliquer non seulement dans son travail, mais aussi dans sa vie. Chaque étape de sa vie et de son œuvre est marquée par un besoin de changement, de renouvellement et d’humanité. HCB lui apprend à s’attacher à la ville de Paris, et à son Paris : un Paris divers, splendide, contradictoire.

Nous finirons par quelques mots significatifs que l’artiste a prononcés au sujet de la photographie : ” S’il n’y a pas l’émotion, s’il n’y a pas un choc, si on ne réagit pas à la sensibilité, on ne doit pas prendre de photo. C’est la photo qui vous prend ! »


HENRI CARTIER-BRESSON, EL FOTOGRAFO PARISINO POR EXCELENCIA

No hace falta presentar al fotógrafo francés Henri Cartier-Bresson, considerado como « el ojo de un siglo ». Su longevidad (1908-2004) le permitió conocer los grandes acontecimientos históricos del siglo XX, desde la Guerra civil española, pasando por la victoria de Mao Tse Tung, o la muerte de Stalin.

El reto del museo Carnavalet, en asociación con la Fundación Henri-Cartier-Bresson, es representar al Artista con la A mayúscula a través de su extensa obra, con la exposición “Henri Cartier-Bresson- Revoir Paris” desde el 15 de junio hasta el 31 de octubre.  La exposición consta de diferentes salas que corresponden a las diferentes etapas del artista, y siguen cierta cronología. 

El ojo de París

En la sala Paris, le Creuset artistique, el fotógrafo manifiesta su pasión por la ciudad luz y sus alrededores, como Aubervilliers. 

Su primer logro, fue negarse a seguir los pasos de sus padres quienes habían hecho fortuna en los negocios y en el sector inmobiliario, y que le tenían asegurado una vida cómoda. Pese a la reticencia de su padre, se formó junto al pintor André Lhote con quien se apasionó por las figuras geométricas, presentes en su obra.

Descubrimos también con cierta emoción, su cámara fotográfica, una Leica 50mm, más liviana que las cámaras de la época, que le permitió deambular jornadas enteras buscando siempre el momento propicio. 

Domador de la luz y del espacio, retrata los rostros de las primeras vacaciones remuneradas de Francia, con la alegría y la inocencia de las clases trabajadora y de clase media, ajenas al dolor y al sufrimiento de la segunda guerra mundial que estallará unos años después.

El ojo de la historia

HCB cubrió hechos históricos en las cuatro esquinas del mundo, pero también en su Francia nativa con la liberación de París en agosto del 44. En la sala Libération de Paris, vemos la Torre Eiffel en un gran plano general, rodeada por el humo de los combates, también vemos a la muchedumbre que salió a la calle, con el puño en alto, a celebrar la victoria, con rostros de personas aliviadas y jubilosas.

Otro acontecimiento ocurrido en París que lo marcó en particular fue la revuelta de Mayo del 68, presente en la sala Attentif aux révoltes, protagonizada por una juventud ansiosa de cambios, que se enfrentaba a la policía sin miedo.

Su interés por la historia va de par con su compromiso ideológico antifascista y de izquierda, que comparte junto a otros artistas amigos, como Robert Capa, Picasso, o Louis Aragon. 

El ojo de los retratos

Más alla del fotoreportaje o de su retrato de París, HCB es conocido también por haber fotografiado a numerosos famosos. En la sala Portraits, los retratos, en un formato pequeño, son sacados dentro y fuera, pero en cualquiera de los casos el trabajo de la luz es minucioso. El rostro de Jean-Paul Sartre fumando una pipa en el famoso puente de las Artes parece estar impregnado en la eternidad. 

El ojo geométrico

La influencia de su mentor, el pintor André Lhote, y la de sus amigos surrealistas queda marcada en la sala Géomètre du vif. Es un periodo de gran producción fotográfica, y coincide con la creación junto a otros artistas de la reputada agencia Magnum. En esta sala, HCB demuestra sus habilidades y su gusto por la geometría urbana, fotografiando composiciones cautivadoras, donde cada elemnto forma parte de un puzzle improvisado.

El ojo nuevo

Después de las revueltas de mayo del 68, HCB decide alejarse de la agencia Magnum y se pasa un año observando a sus compatriotas. Volvemos a encontrar la liviandad de su primera época, pero más asumida, y más paradójica. En la sala Changement de cap el fotógrafo sigue intrigado, 40 años después, por el ser humano, pero el aspecto social sobresale; se interroga sobre la urbanización de la capital y de las afueras, sobre el desarrollo que siempre deja de lado a algunos olvidados, en margen de la sociedad. 

El ojo dibujado

En la última sala, Finir en dessin, descubrimos otra perspectiva del artista a través de una serie de dibujos. Otro mundo se nos presenta, un mundo más calmado, sin movimiento, sin gente. Desde su piso en la calle de Rivoli, HCB se podía pasar horas dibujando el jardín de Tuileries, que tanto le inspiró. Por una vez, ya no era necesario deambular, ni andar por horas. 

Saliendo de esta exposición, el espectador casi tiene la impresión de haber compartido un café con el artista. El artista no sólo ha logrado envolverlo en su obra, sino también en su vida. Cada etapa de su vida y de su obra está marcada por una necesidad de cambio, de renovación y de humanidad. HCB le enseña a apegarse a la ciudad de París, y al París de HCB: un París diverso, espléndido, contradictorio.

Acabaremos con unas palabras llenas de sentido que declaró el artista acerca de la fotografía:  “Si no hay emoción, si no hay conmoción, si no se reacciona a la sensibilidad, no se debe hacer una foto. ¡Es la foto la que te lleva!”


Pour visiter l’Expo au Musée Carnavalet

Para ir a la Exposición en el Museo Carnavalet


Musée Carnavalet

23, rue de Sévigné 
75003 Paris
Tél : 01 44 59 58 58

Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 18h. 
Fermeture des caisses à 17h15.

Fermeture les lundis.
 

Plein tarif : 11€
Tarif réduit : 9€ 
Conditions pour les reductions et gratuités


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